Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, on parle de “gestion intégrée des zones côtières” (GIZC) pour définir une démarche et un outil de gouvernance des territoires littoraux visant un développement durable grâce à une gestion de l’espace et des ressources prenant simultanément en compte les enjeux terrestres et marins, naturels, économiques et sociaux.
Trois stratégies nationales sont à prendre en compte dans la gestion du littoral : la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC, 2012), la stratégie nationale de gestion des risques d’inondation et de submersion (SNGRI, 2014) et la stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML, 2017).
À travers ces stratégies à mettre en œuvre, au niveau national, ainsi qu’aux niveaux régional et local associés, il s’agit d’être en mesure de gérer le littoral et d’anticiper ses évolutions à long terme, en mettant en œuvre dès à présent des actions et modalités de gestion pertinentes et durables des zones côtières.
Ces stratégies recherchent à allier État et collectivités dans une responsabilité partagée, en transversalité avec l’ensemble des acteurs concernés. Il s’agit de faire face aux enjeux d’une nécessaire gestion intégrée du littoral, en particulier celle du trait de côte, par nature mobile et amené à évoluer avec les effets du changement climatique.
Afin de gérer durablement les territoires littoraux, plusieurs domaines des politiques publiques nécessitent d’être articulées et traitées en cohérence :
- La gestion des risques
- L’environnement
- L’urbanisme
- La gestion du domaine public maritime
- L’aménagement du territoire
Les orientations stratégiques permettent une « gestion intégrée du trait de côte », visant clairement à infléchir plusieurs décennies de « lutte contre la mer ». Le constat est désormais bien établi que l’approche défensive est souvent un facteur d’aggravation de certains phénomènes d’érosion ou d’accrétion sédimentaire, qu’elle est sans fin et s’avère finalement très coûteuse pour des résultats discutables à long terme.
Les orientations stratégiques visant à une « gestion intégrée du trait de côte» viennent clairement infléchir plusieurs décennies de « lutte contre la mer », constat ayant été fait que cette approche historique défensive a été bien souvent facteur d’aggravation de certains phénomènes d’érosion ou d’accrétion sédimentaire, qu’elle s’avère sans fin et très coûteuse pour des résultats à long terme discutables. L’’objectif est également de passer à une approche « préparation et anticipation » pour réduire les vulnérabilités, favoriser la résilience et éviter les situations de « crise ».
Les stratégies nationales
Les stratégies régionales
A ce jour il n’y a pas en PACA de déclinaison régionale de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC) mais la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est dotée de documents de référence, issus de la déclinaison des deux autres stratégies, la Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) et la Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation (SNGRI) :