Recomposition spatiale : Préparer les villes côtières à l’élévation du niveau de la mer

D’ici 2100, le niveau mondial de la mer pourrait s’élever de plus d’un mètre sans réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre (dernier rapport du GIEC), selon des réalités locales diverses et de nombreuses incertitudes quant au rythme et à l’ampleur exacte du phénomène.

Plusieurs solutions d’adaptation sont possibles et peuvent être combinées dans l’espace et dans le temps pour répondre aux besoins locaux : protections dures et douces, accommodation, solutions fondées sur la nature, ou encore,  la relocalisation. Aussi connue sous le terme de recomposition spatiale, cette stratégie bien que complexe à mettre en œuvre, sera parfois inévitable.

Pour mieux anticiper, concevoir et mettre en œuvre les stratégie d’adaptation des territoires littoraux au changement climatique, il est essentiel de faire évoluer les narratifs et d’œuvrer à la compréhension des enjeux et des méthodologies qui peuvent accompagner son déploiement.

Dans cette perspective, la Plateforme Océan & Climat, dans le cadre de son projet Sea’ties, publie un tout nouveau dossier thématique, intitulé, “Recomposition spatiale : Préparer les villes côtières à l’élévation du niveau de la mer” . À l’attention des décideurs politiques et des acteurs clés impliqués dans la transition des littoraux et influençant l’opinion publique, ce dossier thématique propose une définition approfondie de la recomposition spatiale et des méthodes (pourquoi, où, quand, comment?) pour la mettre en œuvre à la lumière de paroles d’experts et d’acteurs de terrain.

Des témoignages sur la recomposition spatiale à travers le monde :

• En Guadeloupe et en Martinique, le dialogue avec les populations en amont de toute relocalisation
• En Nouvelle Aquitaine, la recomposition spatiale se pense collectivement
• Construire le chemin vers la recomposition spatiale (Université de Montpellier)
• À Saint-Louis du Sénégal, reloger durablement après l’urgence
• Aux États-Unis comme ailleurs, la recomposition spatiale est avant tout une question de justice sociale (Université du Delaware)