Centre Européen de Recherche et d’Enseignement de Géosciences de l’Environnement (CEREGE)
Contact
13545 Aix en Provence Cedex 04
Activité principale
Le CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement de Géosciences de l’Environnement) est une Unité mixte de recherche (UM 34) rattachée aux tutelles d’ Université AixMarseille (AMU), du CNRS (UMR7330), de l’IRD (UMR 161), du Collège de France et de L’INRAE (UMR 1410) qui rassemble environ 250 personnels (EnseignantsChercheurs, Chercheurs, Ingénieurs, Techniciens, Administratifs, doctorants et post-doctorants). Au sein de cette unité de géosciences, la géomorphologie littorale et les risques côtiers sont investis par une dizaine de personnes.
Compétences
- Observations du fonctionnement sédimentaire du littoral (évolution des fonds, du trait de côte, des plages, des dunes et des lagunes) ;
- Analyse des tempêtes, de la montée de la mer, des crues ;
- Prévision de l’impact du changement climatique et des actions humaines sur les plages ;
- Détermination de l’impact et de l’efficacité des différentes méthodes d’aménagement du littoral (enrochements, rechargement ect) ;
- Développement et observations de Solutions Basées sur la Nature.
Projets réalisés
Observations et prévisions du fonctionnement sédimentaire des littoraux
La connaissance de l’évolution des fonds marins ainsi que celle des variations du rivage depuis le début du XXème siècle permet une compréhension du fonctionnement sédimentaire littoral. Celle-ci s’enrichit de l’observation récente (< 10 ans), saisonnière et épisodique durant les tempêtes. Ces diagnostics sont déterminant pour les analyses prévisionnelles.
Prévision de la position du rivage
Le Cerege a mis au point une méthode pour prévoir le recul du rivage afin d’en anticiper sa gestion (recommandée aujourd’hui dans le guide de prévision des risques littoraux du Cerema). Sur les zones qui connaissent un recul du rivage régulier, il s’agit de combiner l’observation à long terme des variations du trait de côte (analyse historique souvent sous SIG) avec l’impact à court terme d’une tempête exceptionnelle. Cette pratique empirique peut être renforcée avec une modélisation numérique des variations du rivage et/ou de l’impact des tempêtes.